Il s’inscrit en cohérence avec l’indice européen en reprenant les mêmes seuils, les mêmes polluants et les mêmes codes de communication (qualificatifs, couleurs et recommandations sanitaires).
Bilan de l'indice ATMO
Diffusé par les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA), l’indice ATMO est un indicateur journalier de la qualité de l’air. Il qualifie la qualité de l’air sur une échelle simplifiée pour informer les citoyens.
À partir du 1er janvier 2021, cet indice a évolué pour apporter plusieurs améliorations...
Il permet de faire le lien entre pollution annuelle et pollution journalière. Aujourd’hui pour certains polluants, NO2 et O3 notamment, même si la qualité de l’air est bonne ou moyenne tous les jours de l’année, elle peut être mauvaise et dépasser les valeurs réglementaires quand on fait le bilan annuel car les seuils sont décorrélés. Avec le nouvel indice, il est mieux tenu compte de l’incidence de chaque journée sur la qualité de l’air moyenne de l’année.
Il intègre les particules PM2.5 (polluant à impact sanitaire avéré) et est à ce jour l'un des meilleurs indicateurs de l’exposition à la pollution particulaire.
Il intègre mieux, via notamment une échelle plus adaptée pour le NO₂, la pollution urbaine liée au trafic routier.
Il apporte une information pour l’ensemble des communes de la région et jusqu’au surlendemain.
Le nouvel indice ATMO est disponible pour toutes les communes, il continue à représenter la qualité de l'air en chaque point de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nouvel indice ATMO qualifie l’état de l’air selon 6 classes :
Il est calculé quotidiennement à partir des concentrations de 5 polluants réglementés, aux effets sanitaires avérés :
- les particules fines dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres (PM10),
- les particules fines dont le diamètre est inférieur à 2.5 micromètres (PM2.5),
- le dioxyde d’azote (NO₂),
- l’ozone (O₃),
- le dioxyde de soufre (SO₂).
L’indice correspond alors au plus dégradé des sous-indices calculés pour chacun de ces 5 polluants.
Les seuils pour chaque polluant sont alignés sur ceux choisis par l’Agence européenne pour l’environnement.
La prise en compte des particules fines PM2.5 et les seuils permettent de mieux décrire la qualité de l’air.
- L’abaissement des seuils pour le NO2 et l’ozone ainsi que l’intégration des PM2.5 auront pour conséquence une augmentation significative du nombre de jours avec un indice « mauvais ».
- L’absence de cohérence entre les seuils de ce nouvel indice et ceux des dispositifs préfectoraux conduira à la survenue de jours avec un indice « mauvais » sans déclenchement d’un dispositif préfectoral.
Cela ne résulte pas d’une dégradation de la qualité de l’air : celle-ci tend, globalement, à s’améliorer depuis vingt ans.