Particules PM2.5

La valeur limite des particules fines PM2.5 (25 μg/m3 en moyenne annuelle) ainsi que l’objectif de qualité (20 μg/m3) sont respectés sur la totalité des points de mesure de la région. En revanche, la ligne directrice de l’OMS, de 2021 (5 μg/m3) est dépassée sur l’ensemble de la région, quelle que soit la typologie de la zone concernée (trafic, urbaine de fond et industrielle).

Le constat sur les PM2.5 fait plus haut, est semblable sur toutes les zones PPA de la région.

La cartographie régionale est produite par les outils de modélisation et intègre également les données des mesures. Elle représente les concentrations moyennes annuelles de PM2.5 estimées en tout point de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. En 2021, elle confirme le dépassement de la ligne directrice de l’OMS, sur la quasi-totalité de la région.

Concentrations moyennes annuelles de particules PM2.5 dans la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2021

La baisse des concentrations moyennes de particules au cours des 20 dernières années en Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur s’est maintenue en 2021, quelles que soient les zones concernées. Ne tenant pas compte de 2020, année atypique, la baisse par rapport à 2019 est comparable pour les PM2.5 et les PM10. Elle est davantage prononcée dans les zones impactées par le trafic routier, probablement en lien avec le déploiement du télétravail.

À l’instar des PM10, aucun habitant de la région n’est exposé au dépassement de la valeur limite pour les particules PM2.5 depuis 2019.

La ligne directrice de l’OMS est donc prise pour référence. À la suite de la modification de sa valeur en 2021, fixée à 5 μg/m3, désormais l’ensemble de la population vit au-dessus de ce seuil. Le niveau moyen tend à diminuer.

En 2021, s’agissant des particules PM10 et PM2.5, les valeurs limites ont été respectées pour l’ensemble de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, ce qui n’est pas le cas des lignes directrices OMS. L’objectif de qualité en PM10 n’est pas atteint pour un site trafic de Marseille, et donc la zone PPA 13. Les niveaux de PM10 et PM2.5 diminuent depuis plus de 20 ans, malgré une légère remontée en 2021 par rapport à 2020, sans conséquence sur la tendance à la baisse. Cette dernière est plus prononcée dans les zones à proximité du trafic routier. En région, l’exposition de la population aux particules est significative avec 75 % des habitants vivant au-dessus du seuil OMS pour les PM10 et 100 % pour les PM2.5. Il convient toutefois d’être vigilant aux « effets de seuil » dans la lecture de cette évolution favorable de l’exposition des populations à la pollution atmosphérique. En effet, pour les particules fines PM2.5, 100 % de la population (5 millions d’habitants) vivent au-dessus de la ligne directrice recommandée par l’OMS depuis 2012. Pourtant, dans les zones habitées, les concentrations baissent, mais ne respectent toujours pas ce seuil. L’exposition individuelle des habitants à la pollution est donc en baisse.