Tableau de bord

En 2023, l’amélioration pour le dioxyde d’azote (NO₂) se confirme avec des niveaux en dessous des valeurs de référence, pour l’ensemble des sites de mesure. Cependant, ce respect de la réglementation aux stations est à modérer avec les cartographies qui mettent encore en évidence des dépassements à proximité des axes routiers. Les actions de réduction de cette pollution portent leurs fruits mais doivent encore se poursuivre, notamment avec les nouveaux objectifs réglementaires qui arrivent pour 2030 : les valeurs limites passeront de 40 µg/m³ à 20 µg/m³.

La problématique de l’ozone (O₃) reste d’actualité avec le dépassement de la valeur cible pour la protection de la santé sur l’ensemble de la région et un stabilité des concentrations diurnes depuis une vingtaine d’année. Les composantes de notre région (géographie, activités industrielles et attractivité) favorisent la formation de ce polluant. La part grandissante de l’ozone qui provient de l’extérieur de la région complique encore la lutte contre ce polluant.

Le taux de particules (PM10 et PM2.5) diminuent mais ne respectent pas encore l’ensemble des valeurs réglementaires, notamment à proximité des zones urbaines où de nombreuses sources coexistent (travaux, trafic automobile, chauffage résidentiel…). Les améliorations dans l'industrie et le transport routier entraine une baisse limitée par la stabilité des émissions du secteur résidentiel majoritaire. Les PM2.5 sont encore en légère baisse. Les concentrations actuelles dépassent de peu les nouveaux seuils réglementaires applicables en 2030 (20 µg/m³ au lieu de 40 µg/m³ pour les PM10, 10 µg/m³ au lieu de 25 µg/m³ pour les PM2.5), excepté en proximité du trafic. Elles restent néanmoins éloignées des recommandations de l'OMS.

Les teneurs des autres polluants se maintiennent, voire diminuent. Tous ont comme source commune l’industrie dont le type et le volume d’activité ont beaucoup varié en 5 ans. Leurs niveaux respectent nettement la réglementation.

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