En Région Sud, les particules PM2.5 sont majoritairement issues du secteur résidentiel (60 %). Le transport routier et l’industrie complètent habituellement le podium des principaux émetteurs de particules PM2.5. Toutefois, en 2022, comme en 2021, les feux de forêts ayant touché de vastes étendues, ont entrainé une hausse notable des émissions de particules PM2.5. Ils se sont ainsi hissés au deuxième rang des sources d’émission, avec une contribution de 13 %. Cet apport ponctuel reste néanmoins variable selon les territoires et les années.
Le résidentiel reste l’émetteur principal, quel que soit le territoire.
En 2022, dans les Alpes-de-Haute-Provence, par exemple, les émissions de PM2.5 ont fortement augmenté en raison de l’ampleur des incendies. Ce secteur devient ainsi la deuxième source d’émission, représentant 30 % du total départemental.
Le Var a quant à lui connu en 2022 moins d’incendies qu’en 2021, bien qu’il reste parmi les départements les plus touchés. Cette diminution a modifié la hiérarchie des sources d’émissions de PM2.5 : le secteur résidentiel a repris la première place (46 % des émissions) juste devant les incendies (25 % des émissions), comme dans les autres départements. Sa contribution varie de 51 % dans les Bouches-du-Rhône à 81 % dans les Hautes-Alpes. Ces taux, en hausse par rapport à l’année précédente, s’expliquent notamment par un hiver plus rigoureux en 2022, durant lequel l’usage du chauffage au bois, important émetteur de particules, a été plus fréquent.
Par ailleurs, dans la majorité des départements, le transport routier reste le deuxième contributeur de PM2.5, avec une part comprise entre 6 % et 17 %. Une exception est observée dans les Bouches-du-Rhône, où l’industrie et le trafic routier présentent une contribution équivalente, à hauteur de 13 % chacun.
Enfin, l‘agriculture contribue d’avantage aux émissions de PM2.5 dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône, où elle représente environ 8 % des émissions, contre 4 % à l’échelle régionale.