Indices de la qualité de l’air

L’indice ATMO est majoritairement moyen sur la région.

La figure ci-dessous présente la répartition, en nombre de jours, de l'indice ATMO en 2023 pour 9 communes de la Région Sud Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Pour l’ensemble des communes considérées, la majorité des jours (~60 %), l’indice est jugé « moyen ». Très peu de jours (6 au maximum) présentent un indice ATMO « bon ». Le nombre de jours avec un indice ATMO « mauvais » ou « très mauvais » est très variable entre 0 et 58 jours.

Globalement, l’ozone est le polluant qui influence le plus l’indice ATMO dans la région : il suffit à lui seul à donner environ 90 % des indices quotidiens, même sur les grandes villes où il a le poids le plus faible. Pourtant, l'ozone n'est responsable que de 6 à 10 % de l'impact sanitaire selon les villes et jusqu'à 19 % dans les zones rurales d'après les chiffres des dernières études sanitaires, loin derrière les Particules fines (66 à 84 %) et le dioxyde d'azote (10 à 29 % en ville, entre 0 et 10 % en zone rurale). Ce poids de l'ozone, ainsi que la quasi-absence d'indices « bons », vient de l'échelle européenne utilisée pour cet indice, qui donne un poids trop important aux valeurs basses d'ozone. La révision en cours de l'indice au niveau européen devrait corriger ce biais.

Il est à noter que l'indice Atmo est également influencé par :

  • le dioxyde d’azote (NO2) pour les grandes villes avec un trafic routier dense,
  • les PM2.5 pour toutes les villes avec notamment l’influence du chauffage domestique en hiver,
  • les PM10 qui sont une combinaison de différentes sources (chauffage, transports, industrie, mais aussi particules sahariennes...)

En 2023, les polluants responsables d’un indice ATMO « mauvais » ou « très mauvais » dans la région sont généralement l’ozone (épisodes photochimiques régionaux en été) et les particules fines (chauffage domestique en hiver).