Modifications des lignes directrices de l'OMS
En septembre 2021, les lignes directrices de l’OMS relatives à la qualité de l’air ont été révisées afin de mieux protéger les populations. Ces nouvelles valeurs, basées sur des données d’impact sanitaire plus récentes, sont nettement abaissées pour les principaux polluants atmosphériques. Elles visent ainsi à éviter des millions de décès liés à la pollution atmosphérique, l’une des principales menaces environnementales pour la santé. Les lignes directrices annuelles et journalières ont été abaissées pour les PM10, les PM2.5, le NO₂ et le CO. Deux nouvelles lignes directrices ont été créées : annuelle pour l’ozone et journalière pour le NO₂. Enfin, la ligne directrice journalière pour le SO₂ a été revue à la hausse.
Polluants | Ligne directrice OMS annuelle 2005 | Ligne directrice OMS annuelle 2021 |
---|---|---|
Dioxyde d'azote | 40 μg/m3 | 10 μg/m3 |
Particules PM10 | 20 μg/m3 | 15 μg/m3 |
Particules PM2.5 | 10 μg/m3 | 5 μg/m3 |
Évolution des lignes directrices OMS pour 3 polluants principaux en moyenne annuelle
AtmoSud a déterminé l’impact de ces changements de seuil pour la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur en se basant sur 2019 ; l’année 2020 n’étant pas représentative de l’exposition des populations en raison des mesures de confinement prise lors de la pandémie. Voir les nouvelles valeurs guides de l'OMS sur la qualité de l'air.
Avec le changement des lignes directrices de l’OMS, c’est désormais toute la population de la Région Sud qui se trouve exposée à des niveaux de pollution en ozone et en particules fines PM2.5 supérieurs aux nouveaux seuils. Pour le dioxyde d’azote et pour les particules fines PM10, le pourcentage est moindre avec 8 habitants sur 10 exposés à des concentrations dépassant les seuils fixés par l’OMS. Ce fait illustre l’importance d’aller encore plus vite et plus loin dans l’amélioration de la qualité de l’air, malgré les progrès relevés depuis plus de 20 ans.
Les nouvelles lignes directrices et les conséquences qui en découlent, en termes de populations exposées à des niveaux de polluants nocifs pour leur santé, montrent la nécessité de continuer à agir pour améliorer la qualité de l’air. Ce fait illustre l’importance d’aller encore plus vite et plus loin dans la réduction des émissions, malgré les progrès relevés depuis plus de 20 ans.