AtmoSud développe depuis plusieurs années ses compétences analytiques en composition chimique des particules.
L’objectif est double :
- avoir une meilleure compréhension des sources majoritaires de particules dans l’air ambiant, afin de mieux orienter les actions à prioriser pour réduire cette pollution ;
- disposer de données plus fines que la masse ou le nombre de particules, afin d’aller vers une meilleure estimation de leur impact sanitaire.
Ainsi, le site de Marseille-Longchamp a été progressivement équipé de différents appareils complémentaires :
- en 2015, un préleveur de particules dans les PM10 pour l’analyse en laboratoire des 4 métaux réglementaires ;
- en 2017, un AE33 mesurant le black carbon dans les PM2.5 ;
- en 2017, un ACSM mesurant les ions et la matière organique dans les PM1 ;
- en 2018, extension de l’analyse en laboratoire des métaux prélevés sur filtres à 36 métaux supplémentaires ;
- en 2020, un Xact mesurant les métaux dans les PM1 (appartenant au Laboratoire Chimie Environnement).
AE33 permet de distinguer, en temps réel et en continu, la part de black carbon issue de la combustion de biomasse de celle des combustibles fossiles.
ACSM indique, en temps réel et en continu, la composition des espèces chimiques majeures (sulfate, nitrate, chlorure, aluminium et fraction organique) et peut identifier des empreintes chimiques de sources spécifiques.
Xact complète les autres analyseurs, avec un large panel de métaux dans des limites de détection comparables à celle des analyses en laboratoire.
L’ensemble de ces données apporte une vision à peu près exhaustive de la composition des particules et fait le lien avec les principales sources de ces composés.