Enjeu majeur de l’optimisation des dispositifs de surveillance de la qualité de l’air, le suivi des particules ultrafines est réalisé à partir de la concentration en nombre des particules atmosphériques, « métrique sanitaire » plus pertinente que leur concentration massique :
- https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S135223101400021
- Long-term trends in PM2.5 mass and particle number concentrations in urban air: The impacts of mitigation measures and extreme events due to changing climates
- Stratégie de surveillance nationale de la concentration en nombre totale des particules (ultra)fines
Le réseau de surveillance des PUF déployé par AtmoSud tient compte des orientations nationales, tout en intégrant les spécificités et besoins locaux de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Il se met en place par l’équipement des :
- sites urbains disposant de mesure réglementaire de NO2 et de spéciation chimique des particules,
- sites dans des zones d’intérêt impactées par des sources spécifiques (industrielles, maritimes, aériennes),
- sites temporaires pour améliorer la connaissance des niveaux de PUF en différents points du territoire.
Ainsi, dès janvier 2021, la mesure des PUF a débuté dans la ZAS d’Aix-Marseille avec quatre communes proches de la zone industrielle de l’étang de Berre. Fin 2021, deux sites en milieu urbain ont été équipés de compteurs de PUF : un dans la ZAS d’Aix-Marseille et le second dans la ZAS de Nice.
Les analyseurs utilisés sont des compteurs de particules (CPC) dans la gamme [7 nm – 2,5 µm]. Dès 2023, les nouvelles exigences réglementaires et normatives se baseront sur l’intervalle [10 nm-1 µm]. La différence de ce changement de gamme est estimée de 20 à 30 %.
Actuellement, il n’existe pas de norme européenne pour les particules ultrafines.
L’OMS considère ne pas disposer de suffisamment d’informations et de données relatives à la qualité de l’air pour établir des recommandations sur les particules ultrafines, ainsi que sur le carbone suie. Les particules ultrafines ne sont pas non plus intégrées dans l’inventaire des émissions d’AtmoSud.
La préoccupation sanitaire qui s’y rattache incite néanmoins à s’en préoccuper et à mener des études les concernant.