Tableau de bord

Une situation contrastée selon les polluants...

En 2022, l’amélioration pour le dioxyde d’azote (NO2) se confirme avec des niveaux en dessous des valeurs de référence, pour l’ensemble des sites de mesure. Cependant, ce respect de la réglementation aux stations est à modérer avec les cartographies qui mettent encore en évidence des dépassements à proximité des axes routiers. Les actions de réduction de cette pollution portent leurs fruits mais doivent encore se poursuivre.

La problématique de l’ozone (O3) reste d’actualité avec le dépassement de la valeur cible pour la protection de la santé sur l’ensemble de la région et une hausse des concentrations. Les composantes de notre région (géographie, activités industrielles et attractivité) favorisent la formation de ce polluant.

Le taux de particules (PM10 et PM2.5) évolue différemment selon la taille. Les niveaux de PM10 se stabilisent mais ne respectent pas encore l’ensemble des valeurs réglementaires, notamment en situation trafic. La multiplicité des sources induit une stabilité, malgré des améliorations dans certains secteurs (routier et industriel). Les PM2.5 poursuivent leur baisse avec des niveaux inférieurs à la réglementation.

Les teneurs des autres polluants se maintiennent, voire diminuent, excepté l’arsenic qui est en progression en 2022. Tous ont comme source commune l’industrie dont le type et le volume d’activité ont beaucoup varié en 5 ans. Leurs niveaux respectent nettement la réglementation, sauf le benzène qui dépasse l’objectif qualité sur un site.

Les quatre principaux polluants (NO₂, O₃, PM10 et PM2.5) ne respectent pas les valeurs réglementaires à l’horizon 2030, et de fait les lignes directrices OMS abaissés en 2021.

Respect de la réglementation de la qualité de l’air en 2022 dans la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur

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Légende de l'infographie

Respect de la réglementation de la qualité de l’air en 2022 dans la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur

La plupart des polluants montrent néanmoins une amélioration sur 5 ans et respectent la réglementation européenne actuelle. L’ozone, les PM10 et le benzène dépassent ponctuellement une valeur réglementaire.